
Le muséum d’histoire naturelle préconise le lâcher de 6 ourses dans les Pyrénées.
Comme il fallait s’y attendre cette nouvelle déchaîne les passions.
Tous les clignotants sont au vert. De l’avis de spécialistes, le biotope leur convient.
La population est estimée à une trentaine d’individus, alors que le potentiel d’accueil des Pyrénées est estimé à 120 animaux. Le carnet rose des naissances est bien rempli.
Mais cette situation est en trompe l’œil.
Du côté Est de la chaîne, ils sont de 24 à 28 mais le risque de consanguinité menace
Chez les ours, on n’est ni partageur ni jaloux. Les femelles n’accordent qu’au mâle dominant le privilège de concrétiser.
L’heureux chanceux s’appelle Pyros et comme il est tout seul il est vraisemblablement le père de la plupart des oursons.
Les Pyrénées occidentales ne comptent que deux mâles esseulés.
Ici le muséum préconise le lâcher de 4 femelles pleines. Nos compères ayant peut-être oublié le mode d’emploi, le travail sera déjà fait.
Les opposants sont vent debout devant cette proposition du muséum.
Ils ne sont pas forcément très nombreux, mais leur voix se fait entendre
De nouveaux arguments sont avancés comme la propagation de la méningo-encéphalite à tiques (MET). Cette maladie d’origine virale affecte le système nerveux central et transmise à l’homme par morsure de tiques venue clandestinement de Slovénie par les ours.