
Superbe rando en traversée de trois jours réalisé en juin 2013 avec le comité d’entreprise de la CPAM 33 (Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Gironde).
L’itinéraire est facile, le dénivelé faible. Les repas pris au refuge des Camporells (*) permettent de randonner sac léger en emportant seulement les affaires de la journée. L’enneigement était abondant
Je conseille comme nous l’avons fait, de passer deux jours au refuge sans redescendre dans la vallée. C’est le minimum pour provoquer une véritable coupure avec la vie ordinaire des gens d’en bas.
La rando commence au Lac des Bouillouses 2240 M qu’il faut longer par sa rive gauche
Après avoir dépassé les sources de la Têt, s’ensuit une montée toute en douceur vers la Serra des Aralps, longue crête dénudée qui barre l’horizon. Dernier regard vers le lac des Bouillouses qui va désormais disparaître de la vue
Le sentier traverse à flanc une forêt de pins à crochets multi séculaires. En contre bas, la vallée de la LLadure. Offre une perspective plongeante.
Après avoir longé quelques lacs, le refuge des Camporells apparaît. Il est charmant et superbement intégré dans le site.
Restauré dans un esprit montagne, une grande tranquillité s’en dégage.
Le soir, avant de passer à table, petit apéro « tiré du sac » sur la terrasse, face au petit et grand Peric. Chacun savoure cet instant de bonheur, qui n’est pas donné à tout le monde. Moment inoubliable.
Excellent repas. La cuisine est roborative et reconstituante.
Le lendemain départ dès potron-minet pour le Pic de Morties (2668 m), bien visible du refuge.(Puig des Morters sur la carte). Aujourd’hui encore la montée est douce. Le Pic de Morties offre un panorama somptueux. Il est équivalent en beauté à celui du grand Péric. Le regard court du Canigou à la Haute Ariège, En contre bas la vallée de l’Oriège, En Beys et la Dent d’Orlu. Retour cool vers le refuge des Camporeils en divaguant entre les nombreux lacs des Camporells. Entouré de pins à crochets, chacun est un régal pour les yeux et invite à la sieste.
Seconde nuit au refuge des Camporeilhs. Fatigue aidant, la nuit est meilleure, que la précédente.
Le matin tempête de ciel bleu. Plusieurs possibilités s’offrent à nous. Soit descendre sur Espousouilles par la Muntayneta (prononcer mountagnette) et le Galbe, soit rejoindre la station de Formiguères par la Serre de Maury. Compte tenu de l’enneigement tardif et la probabilité de rencontrer quelques névés pentus, l’option Serre de Maury est choisie. Aucun regret, le parcours en crête est tranquille et sans surprise. Belles perspectives sur les Bouillouses et l’ensemble du chemin parcouru pendant ces trois jours.
* Plusieurs orthographes : Camporeilhs, Camporelhs, Camporells. (Prononcer Camporeys)