Le Parc national des Pyrénées

Il s’étire d’ouest en est sur une centaine de Km à vol d’oiseau. Il fait frontière avec l’Espagne sur toute sa longueur. Il comprend 2 parties, le Bearn et la Bigorre

Buzy se trouve en Béarn

Buzy est dans la zone d’adhésion du Parc national des Pyrénées

Administrativement parlant, le parc est subdivisé en deux parties bien distinctes.

La zone cœur qui comprend le parc proprement dit et en périphérie la zone d’adhésion où se déroule la vie économique et l’habitat permanent

La création du Parc national des Pyrénées remonte à 1967.

A l’époque sa vocation touristique était nettement plus affirmée qu’aujourd’hui. Sa naissance fut immédiatement suivie par l’aménagement de 350 Km de sentiers, d’un réseau de refuges.

Le Parc des Pyrénées est un véritable paradis pour le randonneur. Il ne compte pas moins de 300 lacs.

La flore du parc national est exceptionnelle.

Elle ne comprend pas moins de 80 espèces endémiques.

L’une des plus emblématiques est le lys des Pyrénées. Sa couleur jaune le distingue de son cousin le mauve lys martagon.  

Au milieu de l’été les pelouses d’altitude se couvrent d’immenses champs d’iris d’un bleu intense tirant vers le violet.

Oiseaux à gogo

Il n’est pas rare de voir dans le ciel planer le Gypaète barbu. Il est à la recherche de quelque pitance à se mettre dans le bec. Ce super vautour vient en bout de la chaîne alimentaire. Il fait son ordinaire d’os et de bouts de peau abandonnés par les autres prédateurs. Aucune confusion possible avec d’autres rapaces. Avec ses 3 mètres d’envergure, c’est le plus grand oiseau d’Europe. L’adulte est reconnaissable à son poitrail rouge.

Pour tout savoir la falaise aux vautours proche de Buzy donne à voir un espace muséographique avec des caméras pointées sur les nids.

La faune

A moins d’être aveugle, on est assuré de voir des isards. Il s’agit d’un proche parent du chamois des alpes dont il se distingue par une allure plus gracile. C’est une espèce à part entière.

Leur nombre est évalué à 5000. Avant la création du Parc national et ses mesures de protection, l’espèce était menacée et dans certains secteurs au bord de l’extinction.

De temps à autre, un sifflement strident déchire la montagne. C’est la marmotte. On l’entend avant de la voir. Un pas de plus et elle s’enfuit de toute la vitesse permise pars ses courtes pattes. Son terrier n’est jamais très loin.

La marmotte n’est pas une « pyrénéenne de souche » comme sa réintroduction réussie pourrait le faire penser.

L’ours

Il ne fréquente le parc qu’en touriste. Pas assez de tranquillité à son goût. Le parc des Pyrénées ne compte plus que 2 mâles en mal de compagnie féminine. Cannellito et Néré Il est question de réintroduction mais le sujet faisant polémique tout le monde se refile la patate chaude.